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Occupational and individual risk factors for dysphonia in teachers.
(Facteurs de risque professionnel et individuel de dysphonie chez les enseignants).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 62, n° 7, octobre 2012, pp. 553-559, ill., bibliogr. (En anglais)
Ces dernières années, plusieurs groupes de chercheurs se sont attachés à décrire et comprendre la morbidité vocale chez les enseignants dans le but d’expliquer l’importance du nombre de sujets présentant une dysphonie et rendre compte de l’absentéisme attribué à une incapacité vocale. Le but de cette étude était de déterminer la proportion d’enseignants ayant rapporté un diagnostic de dysphonie et de mesurer les associations entre les facteurs contextuels et individuels et autres éléments intéressants. Les enseignants ont été recrutés dans la ville de Belo Horizonte et invités à répondre à un questionnaire sur l’intranet institutionnel. Au total, 649 enseignants ont répondu ; 32 % (intervalle de confiance IC de 28,5 à 35,5) déclaraient avoir une dysphonie diagnostiquée par un médecin. Cette prévalence est significativement supérieure chez les femmes (taux de prévalence PR de 2,33 ; IC 1,41 – 3,85), et les groupes qui signalaient disposer de ressources techniques et d’équipements limités (PR 1,56 ; IC 1,14 – 2,15), un diagnostic de gastrite (PR 1,59 ; IC 1,28 – 1,98), ne pas avoir été convoqués pour une visite médicale annuelle (PR 0,47 ; IC 0,32 – 0,68), ou des arrêts de travail (PR 1,39 ; IC 1,06 – 1,81). En conclusion, la forte prévalence de la dysphonie parmi les enseignants n’était pas associée à une quelconque des variables individuelles, sauf le sexe et un diagnostic de gastrite. Par contre, le fait de disposer de ressources techniques et d’équipements suggère la possibilité de prévenir la dysphonie.