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Longitudinal lung function declines among California flavoring manufacturing workers.
(Altérations longitudinales de la fonction pulmonaire chez des travailleurs californiens de la fabrication d’agents aromatisants).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 55, n° 8, août 2012, pp. 657-668, ill., bibliogr. (En anglais)
Le Département californien de santé publique a reçu des données spirométriques en série concernant des travailleurs à risque de bronchiolite oblitérante dans 20 usines de fabrication d’aromatisants. La qualité des tests spirométriques a été évaluée, les travailleurs présentant une diminution excessive du volume expiré maximum en 1 seconde (VEMS) ont été identifiés en utilisant des limites relatives longitudinales du déclin basées sur une variabilité moyenne individuelle de 4 %, et les diminutions observées ont été analysées par facteur de risque professionnel. La qualité de 1 696 tests spirométriques menés auprès de 724 travailleurs variait selon les 17 fournisseurs considérés, avec une moins bonne qualité chez les fournisseurs commerciaux. Sur les 416 travailleurs ayant passé au moins deux tests, 40 (9,6 %) avaient des VEMS anormalement diminués. Parmi les 289 travailleurs ayant une spirométrie de bonne qualité, 21 (soit 7,3 %) avaient une diminution anormale ; et un seul des 21 présentait une obstruction des voies respiratoires. Les taux anormaux de déclin du VEMS (par personne et par mois) étaient plus élevés parmi les travailleurs des usines utilisant au moins 800 lbs/an de diacétyle que dans les usines en utilisant moins. Ils étaient également plus élevés dans les entreprises ayant eu auparavant des groupes avec obstruction respiratoire que dans celles sans ou avec seulement un travailleur présentant une obstruction. En conclusion, la surveillance spirométrique des travailleurs de l’industrie des aromatisants peut permettre d’identifier chacun des travailleurs avec une diminution anormale du VEMS à inclure dans une intervention préventive, même si le VEMS lui-même reste dans la fourchette normale. Des tests de spirométrie de bonne qualité et une classification des anomalies dans les limites longitudinales du déclin permet de minimiser les erreurs de classification des possibles effets sur la santé liés au travail.