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Distribution of particle and gas concentrations in swine gestation confined animal feeding operations.
(Distribution des concentrations de particules et de gaz dans les opérations d'alimentation des truies en gestation confinées).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 56, n° 9, novembre 2012, pp. 1080-1090, ill., bibliogr. (En anglais)
Les concentrations massiques de poussières, les températures et les concentrations de dioxyde de carbone ont été cartographiées, en hiver, au printemps et en été, dans une porcherie moderne de 1048 stalles pour les truies en gestation. En hiver, quand les taux de ventilation du bâtiment sont faibles (vitesse moyenne de l'air = 0,34 m/s) pour conserver la chaleur, les concentrations massiques de poussières et de dioxyde de carbone sont les plus élevées (concentrations massiques : moyenne géométrique (MG) = 0,50 mg/m3 ; CO2 : MG = 2060 ppm) et assez uniformes dans l'espace (concentrations massiques : écart-type géométrique (ETG) = 1,48 ; CO2 : ETG = 1,24). Les concentrations étaient les plus faibles en été (concentrations massiques : MG = 0,13 mg/m3 ; CO2 : MG = 610 ppm) quand les taux de ventilation étaient élevés (vitesse moyenne de l'air = 0,99 m/s) pour assurer le refroidissement. Les gradients spatiaux étaient les plus élevés au printemps (concentrations massiques : ETG = 2,11 ; CO2 : ETG = 1,50) avec de faibles concentrations observées près de la prise d’air du bâtiment, et des concentrations plus élevées à l'évacuation du bâtiment. Les concentrations massiques obtenues par cartographie étaient généralement cohérentes avec celles obtenues à partir des moniteurs fixes. Une relation linéaire modérément forte (R2 = 0,60) a été observée entre le logarithme de la concentration en masse mesurée par photométrie et celui de la concentration de dioxyde de carbone, suggérant que le dioxyde de carbone peut être une alternative peu coûteuse pour évaluer la qualité de l'air dans une porcherie. Ces résultats montrent que la ventilation peut réduire efficacement les concentrations de contaminants en plus de contrôler la température.
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