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Using urinary biomarkers of polycyclic aromatic compound exposure to guide exposure-reduction strategies among asphalt paving workers.
(Utilisation de biomarqueurs urinaires de l’exposition aux composés aromatiques polycycliques pour guider les stratégies de diminution de l'exposition chez les salariés chargés de la pose d’asphalte).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 56, n° 9, novembre 2012, pp. 1013-1024, ill., bibliogr. (En anglais)
Les salariés chargés du pavage avec de l’asphalte mélangé à chaud sont exposés à des composés aromatiques polycycliques. Une caractérisation plus poussée de la source et de la voie d’exposition est nécessaire pour guider les stratégies de diminution de l’exposition. Des prélèvements d'air individuel (n = 144), de lavage des mains (n = 144), et d'urine (n = 480) ont été effectués pour 12 travailleurs sur 3 jours ouvrables pendant 4 semaines de travail. Des prélèvements d’urine ont été effectués avant la prise de poste et après le poste, et à l'heure du coucher et analysés pour 10 composés aromatiques polycycliques. Différents scénario d'exposition ont été utilisés : une semaine de référence (conditions normales), une semaine avec protection cutanée (vêtements de protection), port d’un appareil de protection respiratoire à épuration d'air motorisé (PAPR), et utilisation de biodiesel pour nettoyer les outils et l'équipement. Les concentrations après le poste de travail et à l'heure du coucher étaient significativement plus élevées que celles avant la prise de poste pour la plupart des biomarqueurs urinaires. Les résultats montrent que les composés aromatiques polycycliques de l'air sont absorbés par la peau. Diminuer la température d'application des enrobés semble être une stratégie prometteuse pour réduire l'exposition des travailleurs. De meilleurs résultats encore peuvent être obtenus avec une plus grande protection cutanée des travailleurs et l’utilisation de biodiesel comme agent de nettoyage.