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Microbiological evaluation of ten French archives and link to occupational symptoms.
(Evaluation microbiologique de 10 archives françaises et du lien possible avec des symptômes professionnels).
Article
Publié dans : Indoor Air, Danemark, vol. 22, n° 6, décembre 2012, pp. 514-522, ill., bibliogr. (En anglais)
Certains champignons peuvent endommager les documents archivés et peuvent nuire à la santé des travailleurs. Cela dépend des espèces de moisissures inhalées, des concentrations, des espèces fongiques inhalées, et des facteurs individuels. L’objectif de cette étude était d'identifier et de quantifier les champignons dans les archives et d'étudier les liens possibles avec les symptômes ressentis par les travailleurs. Dix archives françaises ont été échantillonnées à l'aide d'un impacteur d’air et de dépoussiéreurs électrostatiques. Les allergies et les symptômes généraux ressentis par 144 travailleurs ont été recensés à l'aide d'un questionnaire d'auto-évaluation. En utilisant des méthodes d'analyse basées sur la qPCR, le Penicillium chrysogenum, Cladosporium sphaerospermum et Aspergillus versicolor ont été les trois principaux champignons dans l'air et la poussière analysés en termes de quantité et de fréquence. Les concentrations médianes fongiques dans les zones de stockage, variaient de 30 à 465 UFC/m3. Les personnes travaillant dans les archives les plus contaminées n'ont pas signalé plus de symptômes d'allergie que les autres. Toutefois, les travailleurs en contact avec des documents moisis rapportaient plus de maux de tête, de fatigue, d’irritation des yeux, d'irritation de la gorge, de toux, et de rhinorrhée que d'autres. D'autres paramètres tels que les niveaux de poussière et les concentrations de métabolites et de substances chimiques doivent être considérés comme des facteurs de confusion dans des investigations complémentaires.