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Long-term effects of biomechanical exposure on severe shoulder pain in the Gazel cohort.
(Effets à long terme des expositions biomécaniques sur les douleurs sévères des épaules dans la cohorte Gazel).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 38, n° 6, novembre 2012, pp. 568-576, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de savoir si les facteurs de risque de douleurs graves des épaules, en particulier les postures de travail bras levés, étaient toujours significatifs sur une période de suivi de 12 ans, même après le départ à la retraite. Tous les hommes ayant participé à l’étude ARPEGE, annexe à la cohorte GAZEL, et qui ont répondu en 1994 et 1995 à l’auto-questionnaire général GAZEL ont été inclus. Le poids et les expositions auto-rapportées (bras levés à 90° et plus en soulevant une charge ou non) sur toute la vie professionnelle ont été recueillis au départ (1994-1995). Les douleurs aux épaules et leur intensité ont été enregistrées en 1994-1995 et à nouveau en 2006. Les douleurs modérées et sévères, définies à partir d'une échelle d'intensité et de gêne, étaient les principaux paramètres étudiés. En 1994-1995, 1 786 hommes, âgés de 47 à 51 ans, ont été inclus. Dans cet échantillon, 8,5 % des hommes ont rapporté une douleur modérée, et 14,6 % une douleur et/ou une gêne intense. Le fait de porter des charges les bras levés à plus de 90° était significativement associé à une douleur intense avec plus de 25 ans d’exposition (rapport de cotes ajusté, ORadj 4,2 avec un intervalle de confiance IC 95 % de 1,7 à 10,5), en tenant compte de l’âge, des activités sportives pratiquées, des habitudes tabagiques, des antécédents de traumatisme aux épaules, et de l’indice de masse corporelle. En 2006, alors que la plupart des sujets étaient partis à la retraite, 1 482 hommes (83 %) ont répondu au questionnaire, 17,3 % présentant des douleurs sévères des épaules ; l’association entre travail les bras levés à plus de 90° en portant une charge et douleur intense des épaules était toujours significative (ORadj 3,3 et IC 95 % de 1,3 à 8,0), et le restait quand les sujets souffrant déjà au départ étaient exclus. En conclusion, parmi les hommes, les effets des postures de travail bras levés à plus de 90° en portant une charge au cours de la carrière sur les douleurs graves des épaules persistent même après le départ à la retraite. Une surveillance étendue et des programmes de prévention pour ces travailleurs pourraient être proposés.Le but de cette étude était de savoir si les facteurs de risque de douleurs graves des épaules, en particulier les postures de travail bras levés, étaient toujours significatifs sur une période de suivi de 12 ans, même après le départ à la retraite. Tous les hommes ayant participé à une étude annexe à la cohorte GAZEL, dite ARPEGE, et qui ont répondu en 1994 et 1995 à l’auto-questionnaire général GAZEL ont été inclus. Le poids et les expositions auto-rapportées (bras levés à 90° et plus en soulevant une charge ou non) sur toute la carrière ont été recueillis au départ (1994-1995). Les douleurs aux épaules et leur intensité ont été enregistrées en 1994-1995 et à nouveau en 2006. Les douleurs ont été mesurées à l’aide d’une échelle d’intensité ou d’inconfort en 6 points en 1994-1995 et en 8 points en 2006. Une douleur grave des épaules était définie, etc. En conclusion, parmi les hommes, les effets des postures de travail bras levés à plus de 90° en portant une charge au cours de la carrière sur les douleurs graves des épaules persistent même après avoir pris sa retraite. Une surveillance médicale devrait être proposée à ces travailleurs.
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