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Recension des écrits sur la contamination du lait maternel par des substances chimiques présentes en milieu de travail. Proposition d'une grille d'analyse de risque de transfert d'un contaminant chimique dans le lait maternel.
Brochure | Numéro 270
Edition : Institut national de santé publique du Québec (INSPQ, 945 avenue Wolfe, Québec, Québec G1V 5B3, Canada), 2003, 55 p., 1 annexe (19 p.), ill., bibliogr.
Les auteurs avaient pour but de développer une grille d'analyse du risque de transfert dans le lait maternel, d'un contaminant chimique présent en milieu de travail. Pour atteindre cet objectif, ils ont d'abord revu la physiologie de la lactation avec une attention particulière sur les facteurs qui influencent le transfert des produits chimiques pendant la lactation. Les études épidémiologiques sur la contamination du lait maternel par des produits chimiques présents en milieu de travail ont été ensuite analysées. Ces études concernent différents produits chimiques : métaux (plomb, cuivre et zinc), composés organochlorés (dichlorodiphényltrichloroéthane : DDT et biphényls polychlorés : BPC), solvants organiques (tétrachloroéthylène, vapeurs de gazoline, chloroprène, chlorure de méthylène, disulfure de carbone et styrène) et anesthésiques volatiles (halothane). Aucune étude ne permet d’établir une relation entre la présence de ces substances dans le lait maternel et une atteinte au développement de l’enfant. C’est donc à partir d’une revue de la physiologie de la lactation et des caractéristiques physiques et chimiques des substances que la grille a été développée et testée avec deux des substances, soit le toluène et le tétrachloroéthylène. Des tests supplémentaires et des commentaires de chercheurs sont nécessaires pour l'amélioration de cette grille.
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