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Textile allergy : the Melbourne experience.
(Allergie aux textiles : l'expérience de Melbourne).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 65, n° 1, juillet 2011, pp. 38-42, ill., bibliogr. (En anglais)
L’allergie aux textiles est connue mais peu d’articles australiens rapportent ce type de cas. Le but de cet article était d’analyser les cas de dermatites de contact provoquées par des textiles à Melbourne en analysant les données des deux principales cliniques où des tests cutanés sont réalisés. Les données anonymes provenant des tests réalisés avec une série de tissus chez 1 029 patients d’une clinique de dermatologie professionnelle et chez 1 040 patients d’une clinique spécialisée dans les dermatites de contact en général ont été extraites des bases de données. 7,6 % des patients n’ont réagi à aucun des allergènes liés au textile. L’allergène le plus courant était le Basic Red 46 (20,2 % des réactions positives), suivi par le Disperse Blue 106 et le Disperse Blue 124 (11,8 % et 11,2 %, respectivement). Les réactions au formaldéhyde et aux produits libérant du formaldéhyde expliqueraient 30,6 % des réactions concomitantes, et les réactions au p-phénylènediamine expliqueraient 12,6 % des réactions concomitantes. L’utilisation de mélange de Disperse Blue donnerait seulement 12,2 % des patients sensibles à l’un de ces deux allergènes. En conclusion, cette étude a montré que l’allergie aux textiles n’était pas une cause rare de dermatite de contact allergique à Melbourne, et qu’elle était souvent causée par les colorants textiles. Dans la population australienne, le Basic Red 46 présent dans les chaussettes de travail des hommes en acrylique, de couleur foncée et peu coûteuse était une cause importante de dermatite au niveau des pieds. Lors d’une suspicion d’allergie au textile, il est donc utile de tester des échantillons provenant des vêtements des patients.
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