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Sensitization and irritant-induced occupational asthma with latency are clinically indistinguishable.
(Les asthmes professionnels avec période de latence, induits par sensibilisation ou irritation, sont cliniquement indifférenciables).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 62, n° 2, mars 2012, pp. 129-133, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de comparer des travailleurs présentant un asthme professionnel (AP) avec période de latence vraisemblablement dû à une exposition à des produits irritants avec des travailleurs présentant le plus banal AP d’origine allergique. A la suite de l’identification d’un travailleur qui remplissait tous les critères diagnostiques d’un AP avec période de latence induit par irritation par exposition à des poussières de chaux, les auteurs ont recherché dans un programme de surveillance des AP (programme Shield) les entrées entre 1989 et 2010 où l’AP était vraisemblablement dû à un mécanisme d’irritation plutôt qu’allergique, et les ont comparées avec les cas où le mécanisme allergique était retenu. Les paramètres étudiés étaient l’intervalle de latence entre la première exposition et l’apparition des premiers symptômes liés au travail, la réactivité bronchique non spécifique, le tabagisme, l’atopie, et la présence d’un asthme préexistant. Un ancien formateur en maçonnerie a présenté un AP avec période de latence, induit par irritation, sans exposition inhabituelle, avec une réaction asthmatique immédiate à la suite d’une exposition à un mélange sable / chaux (pH 8). La base de données Shield a identifié 127 travailleurs avec un AP induit par irritation et avec période de latence, et 1 646 avec un AP allergique. Les deux groupes étaient impossibles à distinguer en termes d’asthme préexistant, d’atopie, d’âge, d’intervalle de latence, de réactivité non spécifique, et de tabagisme. En conclusion, l’exposition à des produits irritants est une cause d’AP avec période de latence tout à fait semblable cliniquement aux AP allergiques.