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Workaholism and mental health among polish academic workers.
(Addiction au travail et santé mentale chez des universitaires polonais).
Article
Publié dans : International Journal of Occupational Safety and Ergonomics, Pologne, vol. 18, n° 1, 2012, pp. 3-13, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude est d’examiner la relation entre le workaholisme (addiction au travail) et la santé mentale chez 126 universitaires polonais. La moyenne d’âge des participants est de 45,9 ans et 51,6 % d’entre eux sont de femmes. Les participants ont rempli 2 questionnaires : un test évaluant le risque d’addiction au travail et un questionnaire évaluant leur état de santé général. Bien que 66 % des participants aient été classés dans le groupe comportant un risque d’addiction considéré comme étant de modéré à élevé, leur état global de santé mentale est dans la moyenne. Les résultats ont révélé que cette addiction est associée à une santé mentale plus pauvre. Les employés avec des niveaux d’addiction au travail important présentent un état de santé plus détérioré, davantage de symptômes somatiques, un niveau d’anxiété supérieur, de l’insomnie, un dysfonctionnement social et des symptômes de dépression. Le perfectionnisme émotionnel est le plus fort facteur explicatif de l’état de santé générale et est amplement responsable des effets nocifs sur la santé mentale. Cependant, l’effet général du workaholisme sur la santé n’est pas aussi fort qu’attendu.