L’absentéisme au travail : une approche théorique qui intègre la survenance de la maladie comme un choc exogène.


Brochure | 2011-27

ZANARDELLI M.

Edition : CEPS/INSTEAD (BP 48, L-4501 Differdange, Luxembourg), 2011, 17 p., ill., bibliogr.


L’absentéisme au travail est habituellement abordé selon une approche dichotomique. Il y a, d’un côté, l’absentéisme volontaire, considéré comme le résultat d’un choix individuel motivé par la volonté de travailler moins, et de l’autre, l’absentéisme involontaire qui regroupe les décisions d’absence subies par l’individu et liées notamment à la survenance d’une maladie et à l’incapacité à travailler qu’elle génère. L’objectif de cet article est de proposer une approche de l’absentéisme qui soit plus proche de la réalité des comportements individuels et de rendre visible, concret et central le rôle de la survenance de la maladie dans la décision d’absence. En effet, il est montré dans cet article que l’enjeu ne consiste pas à réunir dans un même modèle deux types d’absentéisme différents, mais qu’il réside dans la nécessité de prendre en compte le fait que, souvent, la décision d’absence est le résultat de deux composantes agissant conjointement, l’une ayant un caractère volontaire et l’autre, involontaire. En d’autres termes, les qualificatifs volontaire et involontaire ne caractérisent pas deux types d’absentéisme différents mais sont deux dimensions d’un même phénomène, la première s’articulant à la seconde pour expliquer la décision d’absence. Cela implique finalement, pour mieux comprendre le lien entre maladie et absentéisme, d’analyser le présentéisme, défini par le fait de travailler alors que l’on se sent malade.

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