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Comparison of workplace protection factors for different biological contaminants.
(Comparaison des facteurs de protection en milieu de travail pour différents contaminants biologiques).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 8, n° 7, juillet 2011, pp. 417-425, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude avait pour but de comparer les facteurs de protection pour 5 contaminants différents (des endotoxines, des spores fongiques, le bêta(1,3)-D-glucan, la masse totale des particules, et le nombre total de particules), apportés par un masque N95 en élastomère (ER) et un respirateur à masque filtrant N95 (FFR). Cet article est centré sur les facteurs de protection pour les bioaérosols et la masse totale de particules. L’étude a été réalisée auprès de 25 travailleurs agricoles qui portaient les respirateurs ER et FFR lors de leur travail dans huit endroits différents (élevages de chevaux, porcheries et installations de manutention du grain). Pour la détermination des facteurs de protection, les particules ont été recueillies sur des filtres à l'intérieur et à l'extérieur du respirateur durant les premières et les dernières 15 minutes d'une expérience de 60 minutes. Un filtre vierge par sujet constituait l'échantillon témoin. Une limite de détection a été établie pour chaque contaminant, basée sur les moyennes géométriques des filtres vierges, comme étant la plus petite valeur mesurable. Selon le type de contaminant, 38 à 48 % de points de données étaient en-dessous de cette limite, en conséquence, un modèle de régression censuré a été utilisé. Les facteurs de protection fournis par les deux types d'appareils respiratoires n’étaient pas significativement différents. En revanche, des différences significatives ont été observées pour les différents types de contaminants. Les moyennes géométriques des facteurs de protection pour les deux types de respirateurs combinés étaient de 154, 29, 18, 19, et 176, respectivement, pour les endotoxines, pour le comptage des spores fongiques, le bêta(1,3)-D-glucan, pour la masse totale des particules, et pour le nombre total de particules. Le facteur de protection était plus fortement associé aux concentrations mesurées à l’extérieur du respirateur pour les endotoxines, les spores fongiques, et la masse totale des particules, mais pas pour le nombre total de particules. Les résultats indiquent que la différence observée pour les divers contaminants, peut être attribuée à des différences dans la sensibilité des méthodes analytiques de détection des basses concentrations, plutôt qu’à la nature des particules (biologiques ou non biologiques).
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