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Exposure and genetics increase risk of beryllium sensitisation and chronic beryllium disease in the nuclear weapons industry.
(Exposition et génétique augmentent le risque de sensibilisation au béryllium et de bérylliose chronique dans l'industrie de l'armement nucléaire).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 11, novembre 2011, pp. 842-848, ill., bibliogr. (En anglais)
La sensibilisation au béryllium (BeS) et la bérylliose chronique (CBD) sont dues à l'exposition au béryllium combinée à une prédisposition liée à au moins un facteur génétique de l'hôte bien connu, un résidu glutamate en position 69 (E69) de la chaîne HLA-DP bêta (DPbêta E69). L’objectif de cette étude était de déterminer la relation entre le génotype DPbêta E69 et le niveau d’exposition au béryllium dans le risque de développer une sensibilisation au béryllium et une bérylliose chronique chez des salariés d’une usine d’armements nucléaires. Les résultats ont montré que le risque de sensibilisation au béryllium ou bérylliose chronique avait augmenté chez les salariés porteurs de DPbêta E69 (Odds-ratio OR = 6,06 ; intervalle de confiance IC 95 % : 1,96 à 18,7) et ceux ayant une exposition moyenne pondérée sur une durée de vie supérieure à 0,1 microg/m3 (OR = 3,98 ; IC 95 % : 1,43 à 11,0). Ceux avec les deux facteurs de risque avaient un risque de sensibilisation ou bérylliose chronique augmenté (OR = 24,1 ; IC 95 % : 4,77 à 122). En conclusion, le génotype DPbêta E69 et une forte exposition au béryllium semblent contribuer individuellement au développement de la sensibilisation au béryllium et de bérylliose chronique. L’ampleur du risque semble être similaire pour les deux facteurs.