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Night work and breast cancer risk among Norwegian nurses : assessment by different exposure metrics.
(Travail de nuit et risque de cancer du sein parmi des infirmières norvégiennes : évaluation de différents systèmes de mesure de l’exposition).
Article
Publié dans : American Journal of Epidemiology, Etats-Unis, vol. 173, n° 11, juin 2011, pp. 1272-1279, ill., bibliogr. (En anglais)
Les associations entre travail de nuit et risque de cancer du sein ont été examinées dans une étude cas-témoins au sein d’une cohorte de 49 402 infirmières norvégiennes. 699 (74 %) des cas survivants diagnostiqués entre 1990 et 2007 et 895 (65 %) témoins, indemnes de cancer au moment de l’échantillonnage, ont été interrogés sur leurs histoires professionnelles et facteurs de risque éventuels. Les rapports de cotes (OR) pour le risque de cancer du sein lié à différentes mesures de l’exposition ont été estimés par modèles de régression logistique inconditionnelle et multivariée. Aucun excès de risque n’a été trouvé chez les infirmières ayant travaillé au moins 3 postes de nuit par mois pendant une longue période. Des excès faibles et non significatifs de risque ont été observés pour les expositions pendant au moins 30 ans dans des hôpitaux ou autres établissements de soins (OR = 1,1), au moins 12 ans à des horaires incluant du travail de nuit (OR = 1,3), au moins 1,007 postes de nuit vie entière (OR = 1,2), et à un nombre moyen vie entière d’au moins 4 postes de nuit par mois (OR = 1,2). Des risques non significativement élevés de cancer du sein ont été observés chez des infirmières ayant travaillé au moins 5 ans avec au moins 4 (OR = 1,4) et 5 (OR = 1,6) postes de nuit consécutifs. Des risques significativement élevés ont été retrouvés chez des infirmières ayant travaillé au moins 5 ans avec au moins 6 postes de nuit consécutifs (OR = 1,8, intervalle de confiance à 95 % : 1,1-2,8). Ces résultats suggèrent que le risque pourrait être lié au nombre de postes de nuit consécutifs.