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Pour optimiser le soin, il faut donner du sens au travail.
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Publié dans : Psychologie du travail et des organisations, vol. 16, n° 4, décembre 2010, pp. 391-412, ill., bibliogr.
L’hôpital français est aujourd’hui dans une entropie maximale que portent ses agents. Stressés, ces derniers s’épuisent, deviennent violents ou encore présentent des conduites addictives de toutes natures. Cette entropie est due à des réformes qui ont pour but d’adapter les hôpitaux, en France, au contexte économique mondial. Si le motif est recevable, les conditions de la réorganisation ne le sont pas : la prescription s’est faite sans aucune autre démarche que l’information par circulaire comme c’est traditionnellement le cas dans la fonction publique. Pour construire de nouvelles compétences, des formations n’ont pas été programmées, ce qui fait qu’une partie du personnel ne s’adapte pas à la nouvelle donne. Rendre du sens au travail hospitalier devient alors un leitmotiv nécessaire à l’organisation sous peine de voir tous les efforts de modernisation tourner court et justifier les résistances du personnel à celle-ci.
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