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Neuropsychological effects of low-level manganese exposure in welders.
(Effets neuropsychologiques de l'exposition à de faibles doses de manganèse chez des soudeurs).
Article
Publié dans : NeuroToxicology, Etats-Unis, vol. 32, n° 2, mars 2011, pp. 171-179, ill., bibliogr. (En anglais)
Alors que les effets neuropsychologiques des expositions élevées au manganèse (Mn) en milieu professionnel sont bien connus, les effets des expositions à de faibles doses sont moins compris. Dans cette étude, les effets neuropsychologiques d'expositions faibles au Mn ont été examinés chez 46 soudeurs masculins (âge moyen = 37,4 ans avec une déviation standard SD = 11,7 ans). Pour chacun des soudeurs, les indices d'exposition cumulée au Mn (Mn-CEI) pour les 12 mois précédents et l'exposition totale historique ont été établis à partir des mesures du Mn dans l'air et des histoires professionnelles. Les associations entre ces indices d'exposition et les performances obtenues à des tests psychologiques, de contrôle moteur, et cognitifs ont été examinées. En plus, dans un sous-ensemble de soudeurs (n = 24) qui ont effectué les tests avant et après leurs postes de travail, l'association entre l'exposition transversale au Mn évaluée par échantillonnage individuel et des modifications des scores obtenus aux tests a été analysée. Dans cette étude, les expositions au Mn (médiane = 12,9 microgrammes/m3) étaient très faibles, par rapport à celles observées dans des études similaires. L'augmentation globale du Mn-CEI était significativement associée à un ralentissement des temps de réaction aux tests de performance (CPT), ainsi qu'à de mauvais résultats sur plusieurs échelles de mesure de l'humeur (POMS). L'augmentation du Mn-CEI au cours des 12 derniers mois était significativement associée à la mauvaise humeur sur les échelles POMS, et l'association avec de mauvais résultats aux CPT était presque significative. L'élévation des expositions au cours de la journée de travail était associée à de plus mauvais résultats aux CPT au cours de la journée ainsi qu'à des altérations de contrôle moteur fin au cours du poste de travail, en tenant compte de l'âge et du temps passé entre deux tests. Les résultats suggèrent que même à des niveaux d'exposition relativement faibles, des effets neuropsychologiques peuvent se manifester en particulier sur l'attention, l'humeur et le contrôle moteur de précision.