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"Dippers' flu" and its relationship to PON1 polymorphisms.
(Grippe de l'éleveur de moutons et relation avec les polymorphismes PON1).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 3, mars 2011, pp. 211-217, ill., bibliogr. (En anglaisà)
Les éleveurs se plaignent souvent de symptômes grippaux ("grippe des éleveurs de moutons") lorsqu’ils procèdent au déparasitage des ovins. Ces symptômes peuvent être expliqués par les produits chimiques, tels que les organophosphorés, utilisés dans les bains antiparasitaires. L’objectif de cette étude cas-témoins était d’évaluer la relation entre ces symptômes et l’utilisation de ce type de pesticides. Pour cela, 175 éleveurs de moutons avec une incapacité chronique et 234 éleveurs en bonne santé ont fourni des informations sur le déparasitage des ovins, le type de pesticide utilisé, leur état de santé. L’analyse du polymorphisme de la paraoxonase-1 (PON1), enzyme permettant de détoxifier les organophosphorés, a également été réalisée. Les résultats ont montré que les symptômes grippaux étaient plus élevés chez ceux présentant un mauvais état de santé chronique, que chez ceux en bonne santé. Aucune relation n’a été observée entre les expositions déclarées et les symptômes grippaux chez les sujets en mauvaise santé, alors que le risque de symptômes grippaux était plus élevé avec l’utilisation de pesticide concentré pour les sujets en bonne santé. Les éleveurs avec l’allèle R du gène PON1 étaient plus susceptibles de se plaindre de la grippe, d’autant plus pour ceux qui manipulaient du diazinon concentré (organophosphoré le plus communément utilisé). Ce polymorphisme était également associé à une apparition plus rapide des symptômes chez les sujets en bonne santé. Ces résultats soutiennent l’hypothèse que les organophosphorés pourraient être la cause de ces symptômes grippaux chez les éleveurs. Ces résultats suggèrent que les éleveurs en bonne santé développant des symptômes aigus après le déparasitage des ovins, particulièrement avec le diazinon, sont à risque de développer une maladie chronique et devraient avoir de meilleures pratiques pour réduire leur exposition aux organophosphorés.
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