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Exhaled nitric oxide and airway hyperresponsiveness in workers : a preliminary study in lifeguards.
(Monoxyde d'azote exhalé et hyperréactivité des voies respiratoires chez les salariés : étude préliminaire ches les maîtres-nageurs).
Article
Publié dans : BMC Pulmonary Medicine, (e-revue), Royaume-Uni, vol. 9, n° 53, 31 décembre 2009, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)
L’inflammation des voies aériennes et l’hyperréactivité bronchique (HRB) sont deux des caractéristiques de l’asthme. Chez les asthmatiques, le monoxyde d’azote exhalé (NOe) est associé avec l’hyperréactivité bronchique. On dispose de peu d’informations sur ce marqueur d’inflammation dans un contexte d’exposition professionnelle. C’est pourquoi, les auteurs ont étudié la relation entre le monoxyde d’azote exhalé et l’hyperréactivité bronchique chez des maîtres-nageurs de piscines couvertes exposés aux chloramines. 39 maîtres-nageurs de 6 piscines couvertes ont répondu à un questionnaire sur la santé respiratoire, bénéficié de mesures de NOe, d’une spirométrie et d’un test à la métacholine. Les sujets étaient considérés hyperréactifs si le volume expiratoire maximal en une seconde (VEMS) chutait de 20 % au plus par rapport au VEMS de base. Ils ont constaté que la prévalence de l’HRB était de 37,5 %. Chez les hyperréactifs, la médiane des valeurs de NOe était de 18,9 ppb (90% prédit) versus 12,5 ppb (73 % prédit) chez les non hyperréactifs. Les valeurs de NOe supérieures ou égales à 60 % prédit identifiaient les sujets hyperréactifs avec une sensibilité de 80 % et une spécificité de 42 %. En conclusion, chez des maîtres-nageurs travaillant en piscines couvertes, des valeurs élevées de NOe sont associées avec l’hyperréactivité bronchique.