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Toxoplasmose et aptitude au poste de vétérinaire chez une femme enceinte.
Article
Publié dans : Archives des maladies professionnelles et de l'environnement, vol. 71, n° 4, septembre 2010, pp. 678-685, ill., bibliogr.
Cet article expose le cas d’une femme de 26 ans, vétérinaire enceinte (première grossesse, six semaines d’aménorrhée), qui présente une sérologie négative vis-à-vis de la toxoplasmose et qui pose la question de son aptitude à l’occasion de cette grossesse débutante. Son activité professionnelle s’exerce en milieu urbain et se partage entre les consultations et les soins aux animaux, les chats représentant environ 60 % de sa clientèle, avec griffures et morsures assez fréquentes. De manière occasionnelle, elle peut être amenée à nettoyer les cages des animaux. Elle n’effectue pas d’intervention chirurgicale mais peut être exposée de manière indirecte aux gaz anesthésiques lors de déplacements au bloc opératoire ; elle est amenée à utiliser des médicaments cytotoxiques, anti-progestatifs, antiparasitaires ; elle réalise des radiographies des animaux et peut avoir à porter des charges assez lourdes ; enfin, elle effectue une à deux gardes de nuit par semaine. Après l’analyse des risques biologiques, en particulier de toxoplasmose, et des autres risques physiques et chimiques auxquels est exposée cette femme vétérinaire enceinte, son maintien à son poste de travail a semblé possible au prix de quelques dispositions simples permettant de contrôler ces risques.
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