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Contact allergy to thiurams : multifactorial analysis of clinical surveillance data collected by the IVDK network.
(Allergie de contact à des thiurames : analyse multifactorielle de données de surveillance clinique recueillies par le réseau IVDK).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 83, n° 6, août 2010, pp. 675-681, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’analyser l’association entre la profession et l’allergie de contact à des agents de vulcanisation contenant du thiurame. Cette analyse a été menée à partir de données d’un registre clinique organisé par un réseau de surveillance des allergies de contact (surveillance en Allemagne, Suisse et Autriche). Les données cliniques et démographiques et les patch tests de tous les patients examinés entre 1992 et 2006 avec un mélange de thiurame ont été étudiés. Une analyse par régression de Poisson a été utilisée pour quantifier l’association entre les professions et une réaction positive au mélange de thiurame. L’évolution au cours du temps de la prévalence de la sensibilisation a été analysée parmi les sous-groupes à haut risque identifiés. Comparés à un groupe de référence non exposé, les salariés fabriquant du caoutchouc avaient un risque significativement élevé. Le personnel soignant (médecins, dentistes, infirmiers) et les salariés de l’industrie de transformation de la viande et du poisson, ainsi que les agents de nettoyage avaient également un risque élevé de sensibilisation. Pour le personnel soignant, une tendance significative à la baisse était observée pendant leurs études. Chez les salariés de l’industrie de la transformation alimentaire et chez le personnel de nettoyage, la prévalence de la sensibilisation restait stable au cours du temps. Ces résultats ont permis d’identifier des professions ayant un risque peu connu d’allergie de contact au thiurame, comme les salariés de l’industrie de la transformation alimentaire et les agents de nettoyage. De futures études sont nécessaires. Des efforts pour empêcher la sensibilisation au thiurame devront être faits, comme par exemple diminuer au maximum les concentrations de thiurame dans les produits.