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Employment status and the risk of pregnancy complications : the Generation R Study.
(Risque de complications de la grossesse en fonction du statut professionnel : étude Génération R).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 67, n° 6, juin 2010, pp. 387-394, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’explorer les relations entre le statut professionnel, l’inactivité professionnelle et le nombre d'heures de travail hebdomadaire, avec les complications de la grossesse. Des informations sur les caractéristiques de l'emploi et sur l'issue des grossesses ont été obtenues pour 6 111 femmes enceintes recrutées dans une étude de cohorte aux Pays-Bas. Après ajustement pour les facteurs de confusion, les résultats ont montré qu’il n'y avait pas de différence statistiquement significative des risques de complications de la grossesse entre les femmes salariées et les femmes sans activité professionnelle. Parmi les femmes sans emploi, les femmes recevant des prestations d'invalidité avaient un risque accru de rupture prématurée des membranes (OR = 3,16, IC 95 % : 1,49 à 6,70), de césarienne (OR = 2,98, IC 95 % : 1,21 à 7,34) et de naissance prématurée (OR = 2,64, IC 95 % : 1,32 à 5,28) comparativement aux femmes au foyer. Les descendants des étudiantes et des femmes recevant des prestations d'invalidité avaient un poids de naissance significativement plus faible que ceux des femmes au foyer (différence : -93, IC 95 % : -174 à -12 et -97, IC 95% : -190 à -5, respectivement). Chez les femmes employées, les longues heures de travail (= 40 h / semaine) étaient associées à une diminution de 45 g du poids moyen à la naissance (analyse ajustée ; IC 95 % : -89 à -1) par rapport à celles travaillant entre 1 et 24 h par semaine. En conclusion, cette étude a montré que les femmes recevant des prestations d'invalidité, les étudiantes et les femmes avec de longues heures de travail pendant la grossesse étaient à risque de complications de la grossesse.