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Exposition des travailleurs aux champs électriques lors des travaux dans des postes électriques et sur des lignes aériennes de 400 kV.
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Publié dans : REE. Revue de l'électricité et de l'électronique, n° 5, mai 2010, pp. 37-43, ill., bibliogr.
Différentes conditions de travail ont été sélectionnées dans sept postes à 400 kV différents pour cette étude menée en Finlande. Les courants induits dans la tête et le corps des travailleurs ont été mesurés dans différentes situations d'intervention. L'amplitude maximale du champ électrique des postes 400 kV auxquels les travailleurs sont exposés lorsque le champ est très inhomogène (dans des conditions de travail) peut atteindre la valeur de plusieurs dizaines de kV/m. Les valeurs relevées dans cette étude ont atteint les 46 kV/m. Malgré cela, la densité de courant moyenne au niveau du cou était au maximum de 6,4 mA/m2 seulement, laissant une marge importante par rapport à la valeur limite proposée par l'UE (10 mA/m2). Dans la moëlle épinière, la densité de courant était encore inférieure, 0,7 mA/m2 seulement, lorsque les conductivités d'autres tissus de la zone du cou étaient prises en compte. De plus, les courants totaux dans le corps ou les courants de contact restent inférieurs à la valeur limite proposée par l'ébauche de directive de l'Union Européenne. Sur la base des résultats obtenus, les auteurs de cette étude ont conclus que du point de vue de la valeur limite, il n'est pas nécessaire de prendre des mesures supplémentaires pour réduire l'exposition des travailleurs lorsqu'ils travaillent dans des postes de 400 kV et sur des lignes aériennes de 400 kV. Cependant, les valeurs de crête pouvant être douloureuses et perturber les travaux, il est recommandé de développer une méthode sûre et fiable pour raccorder le travailleur et l'objet concerné par les travaux à la terre commune (liaison équipotentielle).
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