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Determinants of wood dust exposure in the Danish furniture industry. Results from two cross-sectional studies 6 years apart.
(Déterminants de l’exposition à la poussière de bois dans l’industrie de l’ameublement au Danemark. Résultats de 2 études transversales à 6 ans d’écart).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 52, n° 4, juin 2008, pp. 227-238, ill., bibliogr. (En anglais)
Afin d’identifier les déterminants de l’exposition aux poussières de bois, 2 études ont été réalisées à 6 ans d’intervalle au Danemark : la première au cours de l’hiver 1997-1998 dans 54 fabriques de meubles (étude 1), et la deuxième au cours de l’hiver 2003-2004 (étude 2) dans 27 des fabriques déjà visitées et dans 14 autres usines. Des mesures individuelles de poussières de bois ont été effectuées auprès de 1 702 travailleurs (étude 1) et 1 044 travailleurs (étude 2). Les informations sur les variables professionnelles (tâche, ventilation localisée, travail en enceinte fermée, procédures de nettoyage, etc.) ont été collectées. Au total, 2 627 mesures pour 1 907 employés ont été incluses dans un modèle mixte afin d’explorer les déterminants de l’exposition et l’évolution des niveaux de poussière. La concentration globale de poussière de bois inhalée, exprimée en moyennes géométriques (et déviation géométrique standard) est passée de 0,95 mg/m3 (2,05) pour l’étude 1 à 0,60 mg/m3 (1,63) pour l’étude 2, ce qui représente une diminution annuelle de 7 % sur ces 6 ans. Entre les 2 études, des changements dans le travail ont été constatés, notamment une décroissance du travail manuel et la mise en place de méthodes de nettoyage plus efficaces, mais aussi la mise en place de systèmes de ventilation localisée non appropriés. Parmi les déterminants identifiés, ceux qui accroissent la concentration en poussière de bois sont le ponçage, l’utilisation d’air comprimé, l’utilisation de machines complètement automatiques, le travail manuel, les fabriques d’éléments de cuisine et les petites structures (moins de 20 employés), tandis que ceux qui ont un effet positif sont le montage et l’emballage manuels, une ventilation par aspiration adéquate (notamment pour le ponçage), le nettoyage des machines par aspiration et l’emploi d’un personnel spécialisé dans le nettoyage. En conclusion, malgré une chute significative en 6 ans des concentrations en poussière de bois sur le lieux de travail, des efforts doivent être entrepris dans l’industrie de l’ameublement pour améliorer la ventilation par aspiration et les méthodes de nettoyage et pour éviter l’utilisation d’air comprimé.
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