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Mortality in the German porcelain industry 1985-2005 : first results of an epidemiological cohort study.
(Mortalité dans l'industrie allemande de la porcelaine de 1985 à 2005 : premiers résultats d'une étude épidémiologique de cohorte).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 51, n° 3, mars 2009, pp. 373-385, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’évaluer la mortalité due au cancer du poumon, à la silicose, au cancer du rein, aux maladies rénales et autres chez des salariés de la production allemande de porcelaine potentiellement exposés à la silice cristalline. La mortalité a été suivie sur 17 644 participants (1985-1987) jusqu'en 2005. Des ratios standardisés de mortalité (SMR) et leurs intervalles de confiance (IC) ont été calculés en utilisant une population de référence. Les résultats ont montré que la mortalité était moins élevée chez les femmes exposées par rapport à la population de référence (SMR = 0,85, IC 95 % = 0,78-0,93). Cette sous-mortalité pourrait être en partie expliquée par "l'effet du travailleur en bonne santé". Les cancers du poumon et du rein, et les maladies rénales (néphropathies non malignes) ne sont pas associés à l’emploi ou l’exposition à la silice cristalline. La mortalité est plus élevée chez les hommes ayant une silicose (SMR = 7.20, IC 95 % = 2,32-16,8), un cancer du foie (SMR = 1,99, IC 95 % = 1,29-2,93), et un cancer du pancréas (SMR = 1,71, IC 95 % = 1,18-2,41), et chez les femmes diabétiques (SMR = 1,74, IC 95 % = 1,07-2,65). La sous-cohorte des travailleurs de Bavière donne des résultats similaires, mais avec des SMR plus élevés. Même si la mortalité due à la silicose est augmentée, aucun risque de cancer du poumon, du rein ou de maladie rénale non maligne n’a été mis en évidence dans cette étude.
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