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Cœur au travail. Trois gestes pour sauver une vie.
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Publié dans : Préventique Sécurité, n° 109, janvier-février 2010, pp. 86-90, ill.
L’arrêt cardiaque constitue un problème majeur de santé publique dans les pays industrialisés. Si une réanimation cardio-pulmonaire précoce est effectuée par les premiers témoins, les chances de survie sont multipliées par deux ou trois, et si celle-ci est associée à une défibrillation automatisée externe (DAE) précoce, les chances peuvent atteindre de 49 à 75%. Cette fiche conseil présente les bonnes pratiques qui doivent être mises en œuvre face à un arrêt cardiaque. Après une brève présentation de données chiffrées sur les arrêts cardiaques en France et en Europe, l’auteur présente les trois premières étapes de la chaîne de survie (concept pédagogique qui identifie les différentes actions pour améliorer la survie des patients en arrêt cardiaque) : reconnaissance des signes et alerte, réanimation cardio-pulmonaire, défibrillation précoce. La promotion d’une défibrillation automatisée externe par le public constitue un réel moyen de diminuer la mortalité par arrêt cardiaque si certaines recommandations sont appliquées : mise à disposition de défibrillateurs, points stratégiques des sites d’implantations des défibrillateurs, choix du modèle et formation du public.