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Measurement of the physical properties of aerosols in a fullerene factory for inhalation exposure assessment.
(Mesure des propriétés physiques d’aérosols dans une usine de fullerène pour l’évaluation de l’exposition par inhalation).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 5, n° 6, juin 2008, pp. 380-389, ill., bibliogr. (En anglais)
L’évaluation de l’exposition humaine est importante pour étudier les risques potentiels pour la santé. Cependant, il y a peu d’information disponible sur les concentrations en nombre de particules et sur les distributions en fonction de la taille des nanoparticules, dans les environnements de travail des industries produisant des nanomatériaux de synthèse. Les auteurs ont utilisé un calibreur et un compteur optique de particules pour mesurer les distributions de taille des nanoparticules ayant un diamètre de 10 nm à plus de 5 000 nm dans une usine de fabrication de fullerène, et ont analysé la morphologie des particules par microscopie électronique à balayage. Des comparaisons des distribution des tailles des particules et de leur morphologie durant des périodes sans travail, des périodes de travail, et durant un processus d’agitation, ainsi que dans l’air extérieur proche ont été effectuées pour identifier les sources de particules et leurs propriétés physiques. Un diamètre modal (Dp) de 25 nm a été trouvé dans l’aire de travail durant la période de non travail ; ce résultat a probablement été influencé par l’infiltration d’air extérieur. Durant le retrait des fullerènes de la cuve de stockage pour la pesée ou l'emballage, la concentration du nombre de particules pour un Dp < 50 nm n’était pas plus élevé que celle de la période sans travail, mais la concentration de particules avec un Dp supérieur à 1 000 nm était plus importante durant la période sans travail. Lorsqu’un aspirateur était en service, la concentration du nombre de particules pour un Dp < 50 nm était plus élevée que durant la période sans travail. Le MEB a révélé que les particules de charbon émises durant l’emballage et la pesée étaient des agrégats/agglomérats de fullerène ; même si l’origine des particules ayant un Dp < 50 nm n’est pas claire.