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Effectiveness of local exhaust ventilation (LEV) in controlling engineered nanomaterial emissions during reactor cleanout operations.
(Efficacité d’un système de ventilation localisée (LEV) pour contrôler les émissions de nanomatériaux durant les opérations de nettoyage des réacteurs).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 5, n° 6, juin 2008, pp. D63-D69, ill., bibliogr. (En anglais)
Dans le cadre des recherches menées par le NIOSH (National Institute for Occupational Safety and Health) sur l’exposition des travailleurs à des nanoparticules manufacturées, une entreprise produisant des nanomatériaux catalytiques comme le maganèse, le nickel ou le cobalt, s’est portée volontaire pour une enquête. Réalisée en 2007, celle-ci a révélé une exposition durant le nettoyage des réacteurs avec un pinceau et un grattoir. Depuis, l’entreprise a acheté une unité de ventilation localisée habituellement employée pour recueillir les fumées de soudage. Ce système était constitué d’un conduit flexible de 15 cm de diamètre relié à une unité filtrante des particules de l’air (HEPA, high-efficiency particulate air) équipée d’un pré-filtre en carbone, fonctionnant à un débit de 28,3 m3/min. Durant l’inspection, les nanoparticules fabriquées étaient des oxydes de manganèse, cobalt et argent. 3 paires d’échantillons d’air filtré (masse et TEM) ont été collectées durant le nettoyage de chacun des 3 réacteurs. Les résultats ont montré que les pourcentages de réduction pour les 3 échantillons d’air filtré allaient de 75 à 96 %, avec une valeur moyenne de 88 %. Les émissions de nanoparticules avec et sans système de ventilation localisée (LEV) ont aussi été mesurées et ont révélé des réductions allant de 78 à 100 %, avec une moyenne de 96 %. En conclusion, l’utilisation du LEV et le changement des pratiques qu’il a entraîné (nettoyage dans une seule direction, vers la bouche d’aspiration du LEV et non dans toutes les directions comme auparavant) a permis de diminuer énormément les émissions de nanoparticules manufacturées et est un bon moyen de contrôle des émissions. Cependant, cette étude n’évalue pas les expositions individuelles. Ce LEV, couplé à un équipement de protection personnel, apparaît être une méthode acceptable pour réduire l’exposition des travailleurs aux nanomatériaux.
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