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Urinary concentrations of toxic substances : an assessment of alternative approaches to adjusting for specific gravity.
(Concentrations urinaires de substances toxiques : une évaluation des approches alternatives pour l’ajustement de la gravité spécifique).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 5, n° 11, novembre 2008, pp. 721-723, ill., bibliogr. (En anglais)
Les concentrations urinaires de substances toxiques peuvent varier en fonction de nombreux facteurs (transpiration, déshydratation, maladies comme le diabète, etc.). C’est pourquoi pour les échantillons collectés ponctuellement sur le lieu de travail, il est nécessaire de faire un ajustement. Les 2 méthodes actuellement employées sont l’ajustement pour la concentration de créatinine et la gravité spécifique (specific gravity, SG), pour compenser le fait d’avoir une urine trop diluée ou trop concentrée. L’objectif de cette étude était d’évaluer les méthodes alternatives d’ajustement des concentrations urinaires de cadmium pour les différences de gravité spécifique d’échantillons biologiques. Pour cela 2 922 échantillons d’urine contenant du cadmium ont été collectés entre 1968 et 1989 auprès de salariés d’une usine anglaise de piles au nickel-cadmium. Les moyennes géométriques du cadmium dans l’urine, ajustées et non ajustées pour la SG, ont été obtenues pour 21 différentes valeurs de SG allant de 1.010 à 1.030. Les résultats montrent que cette méthode d’ajustement opère une surcompensation. Une approche proposée par Vij et Howell, impliquant l’introduction d’un coefficient z, permet de faire un ajustement plus satisfaisant. En conclusion, l’ajustement conventionnel de la SG aboutit à une surcompensation des effets de la SG. Une méthode alternative est disponible et devrait être adoptée pour l’interprétation d’échantillons d’urine concernant toutes les substances chimiques.
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