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Occupational class differences in leisure-time physical inactivity. Contribution of past and current physical workload and other working conditions.
(Différences de classes socioprofessionnelles et absence d'activités physiques de loisirs. Contribution de la charge physique de travail actuelle et passée, et d'autres conditions de travail).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 36, n° 1, janvier 2010, pp. 62-70, ill., bibliogr. (En anglais)
Les données ont été issues de la surveillance de la santé menée en 2000 dans la population finlandaise portant sur des employés âgés de 30 ans et plus (n = 3 355). Les activités physiques au cours des temps de loisirs ont été évaluées par questionnaire. Les classes professionnelles étaient groupées en employés et ouvriers. Des ajustements ont été faits pour les facteurs de risque professionnels actuels, d'autres mesures de la situation socio-économique, les pathologies chroniques cliniquement diagnostiquées, d'autres comportements de santé, et l'historique de la charge physique de travail. Les résultats ont montré que le manque d'activités physiques de loisirs était plus courant chez les ouvriers que chez leurs collègues employés. Ces différences professionnelles n'étaient pas dues aux heures ou horaires de travail, ou à des maladies chroniques. Parmi les femmes, les contraintes professionnelles actuelles diminuaient légèrement les différences professionnelles par rapport au manque d'activités physiques de loisirs. Le niveau d'éducation et les revenus du ménage contribuaient aux différences professionnelles chez les hommes, mais n'avaient pas d'effet additionnel chez les femmes. Les différences professionnelles vis-à-vis du manque d'activités physiques au cours des loisirs disparaissaient après prise en compte du tabagisme et de l'indice de masse corporelle chez les femmes et les hommes, et étaient encore plus atténuées après ajustement pour l'historique de la charge physique de travail parmi les hommes. En conclusion, cette étude a montré que le fait d'avoir un long passé de charge physique au travail (chez les hommes) et de fortes contraintes professionnelles actuelles (chez les femmes) contribuait aux différences de classes professionnelles dans l'inactivité physique pendant les loisirs.