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Mortality from cancer and other causes in the Balangero cohort of chrysotile asbestos miners.
(Mortalité due au cancer et à d’autres causes au sein d’une cohorte de mineurs exposés à l’amiante chrysotile à Balangero).
Article
Edition : , Royaume-Uni, vol. 66, n° 12, décembre 2009, pp. 805-809, ill., bibliogr. (En anglais)
L’objectif de cette étude était d’apporter des informations complémentaires relatives à la mortalité par un cancer ou autre cause, des mineurs exposés à l’amiante chrysotile, plusieurs années après l’arrêt de l’exposition. Les auteurs ont actualisé les analyses issues de la cohorte de mineurs de Balangero (Italie), avec un suivi jusqu’en 2003. La cohorte se composait de 1 056 hommes. Les données relatives à l’emploi ont été extraites des dossiers du personnel de l’entreprise, celles concernant l’état civil et les causes de décès des registres de population, et les certificats de décès des bureaux municipaux. Le nombre de décès attendus et les taux de mortalité standardisés (SMRs) pour des causes significatives ont été calculés en utilisant les taux de mortalité nationaux et ceux de la province de Turin, pour chaque période de 5 ans et chaque groupe d’âge. Les résultats montrent une mortalité significativement en excès uniquement pour le cancer pleural (4 décès, SMR 4,67) et la combinaison cancer pleural-cancer péritonéal (5 décès, SMR 3,16). Tous les décès dus à un cancer pleural et péritonéal ont eu lieu 30 ans ou plus après la première exposition. Les SMR étaient de 1,27 pour le cancer du poumon (45 décès), 1,82 pour le cancer du larynx (8 décès) et 1,12 pour tous cancers confondus (142 décès). L’exposition cumulée aux poussières et les divers facteurs liés au temps pris en compte n’ont pas montré un profil de risque clair associé à la mortalité par cancer du poumon. Il y a eu 57 décès dus à une cirrhose (SMR 2,94) et 54 dus à des accidents ou des violences (SMR 1,88). Au total, 590 décès ont été observés par rapport aux 412,9 attendus (SMR 1,43). En conclusion, cette actualisation de l’étude confirme et quantifie un excès de mortalité due aux cancers pleuraux et péritonéaux dans cette cohorte de mineurs (dont 60 % de décès ont été constatés depuis le début des études).