Musculoskeletal pain and night-shift naps in nursing home care workers.


(Douleurs musculosquelettiques et pauses-siestes au cours du travail de nuit chez les soignants des maisons de soins infirmiers).


Article

TAKAHASHI M. | IWAKIRI K. | SOTOYAMA M. | HIRATA M. | ET COLL.

Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 59, n° 3, mai 2009, pp. 197-200, ill., bibliogr. (En anglais)

Les personnels soignants des maisons de soins infirmiers sont à haut risque de développer des troubles musculosquelettiques (TMS). De nombreux soignants travaillent par équipes, ce qui peut compromettre à la fois la qualité des soins prodigués et leur conditions de vie. Prendre une pause-sieste au cours des postes de nuit a été proposé pour améliorer les problèmes liés au travail posté, mais la relation avec les TMS n'est pas claire. Le but de cette étude était de rechercher comment les douleurs TMS diffèrent selon la fréquence des pauses-siestes au cours des postes de nuit. Une étude par questionnaire a été menée auprès de 111 soignants travaillant dans des maisons de soins infirmiers. Parmi les 98 répondants, les données provenant de 66 travailleurs postés (54 femmes) ont été analysées. Les données sur les douleurs auto-évaluées (cou, épaules, bras, jambes, et région lombaire), les pauses-siestes au cours des postes de nuit, et d'autres variables pertinentes ont été recueillies. Les participanta ont été classés en 3 groupes en fonction de la fréquence des pauses-siestes prises au cours du mois précédent : pas de sieste, moins de 50 %, et au moins 50 %. Les douleurs toutes localisations, en dehors de la région lombaire, différaient significativement selon les groupes. Les scores étaient les plus faibles pour les bras et les jambes dans les groupe "au moins 50 %". Les douleurs dans le cou et les épaules étaient moins importantes dans le groupe "au moins 50 %" et "pas de sieste" que dans le groupe "moins de 50 %". En conclusion, la diminution des douleurs dans les bras et les jambes était liée au fait de prendre une pause-sieste au moins une fois tous les deux postes de nuit chez les soignants des maisons de soins infirmiers. Aucune association n'a été trouvée entre les lombalgies et la prise de pauses-siestes dans cet échantillon.

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