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Sensitization to wheat flour and enzymes and associated respiratory symptoms in British bakers.
(Sensibilisation à la farine de blé et aux enzymes et symptômes respiratoires associés chez des boulangers britanniques).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 52, n° 2, février 2009, pp. 133-140, ill., bibliogr. (En anglais)
Une étude transversale a été effectuée sur 225 travailleurs potentiellement exposés à la poussière de farine dans les boulangeries britanniques afin d'identifier les facteurs prédictifs de la sensibilisation à la farine de blé et aux enzymes. L'irritation nasale due au travail était le symptôme le plus communément signalé (28,9 %), suivie par l'irritation des yeux (13,3 %) et la toux ou l'oppression thoracique (10,2 % les deux). L'oppression thoracique était significativement associée avec la co-sensibilisation à la farine de blé et à toute enzyme ajoutée (OR 7,9, 1,3-46,0). Travailler dans une boulangerie ayant des mesures de contrôle insuffisantes n'était pas un facteur de risque de rapporter des symptômes respiratoires (OR 1,3, 0,4-3,7). 51 travailleurs étaient atopiques et 23 (14 %) étaient sensibilisés aux allergènes professionnels. L'atopie était le facteur prédictif le plus fort dans la détermination de la sensibilisation (OR 18,4, 5,3-64,3). Le tabagisme était un facteur de risque significatif pour la sensibilisation à la farine de blé ou aux enzymes chez les travailleurs atopiques (OR 4,7, 1,1-20,8) après ajustement en fonction du niveau et de la durée d'exposition. Cet effet n'était pas observé chez les travailleurs non-atopiques (OR 1,9, 0,2-17,9). Une sensibilisation aux allergènes moins fréquemment rencontrés était également observée à un mélange de cellulase, xylanase et hémicellulase d'Aspergillus niger, ainsi qu'à un mélange de glucose-oxydase et d'amyloglucosidase. En conclusion, la combinaison de la surveillance médicale et du contrôle de l'exposition dans cette population était insuffisante pour prévenir une sensibilisation professionnelle. De plus, le tabagisme est un facteur de risque supplémentaire chez les personnes atopiques.