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Quality of life, work ability, and self employment : a population survey of entrepreneurs, farmers, and salary earners.
(Qualité de vie, capacité de travail, et travail indépendant : une étude de population d'entrepreneurs, d'agriculteurs et de salariés).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 65, n° 2, février 2008, pp. 98-103, ill., bibliogr. (En anglais)
L'emploi indépendant est en augmentation mais la façon dont ses différentes formes affecte la santé, la qualité de vie et la capacité de travail n'est pas encore connue. Les auteurs ont donc comparé la capacité de travail, la qualité de vie (QoL) subjective et la qualité de vie liée à la santé (HRQoL) chez des entrepreneurs avec ou sans salariés, des agriculteurs et des salariés. Un échantillon national de 5 834 finlandais âgés de 30 à 64 ans représentatif de la population générale a été constitué. La capacité de travail a été mesurée à l'aide du "work ability index (WAI)", la HRQoL avec les questionnaires 15D et EQ-5D, et la QoL avec le "self-reported global quality of life". Les entrepreneurs ayant des salariés avaient une meilleure capacité de travail que les salariés, mais aucune différence n'a été constatée pour la QoL ou la HRQol entre les entrepreneurs et les salariés. Les agriculteurs ont obtenu les moins bon scores pour toutes les mesures. Le plus faible score WAI des agriculteurs s'expliquait principalement par une faible capacité de travail subjective, tandis que leur faible score 15D était le résultat d'un mauvais fonctionnement dans les domaines psychosociaux du HRQoL. Le faible score EQ-5D des agriculteurs s'expliquait par des problèmes de mobilité, d'activités habituelles, et par la douleur ou l'inconfort. En conclusion, les agriculteurs présentaient une aptitude au travail, une qualité de vie et une qualité de vie liée à la santé plus faibles que les autres catégories professionnelles, mais les problèmes de santé physique ne semblaient pas en être la cause. Du point de vue de la recherche, les agriculteurs devraient entrer dans une catégorie différente des autres formes d'entreprenariat. Du point de vue de la santé publique, l'amélioration du bien-être des agriculteurs pourrait nécessiter des interventions psychologiques sortant du cadre traditionnel de la promotion de la santé.
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