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Effects of aromatic solvents on acoustic reflexes mediated by central auditory pathways.
(Effets des solvants aromatiques sur les réflexes acoustiques contrôlés par les voies auditives centrales).
Article
Publié dans : Toxicological Sciences, Royaume-Uni, vol. 99, n° 2, octobre 2007 pp. 582-590, ill., bibliogr. (En anglais)
Lors de précédentes expérimentations in vivo, il a été démontré que le toluène pouvait mimer les effets des antagonistes des récepteurs cholinergiques et par-là modifier la réponse des réflexes de protection acoustique. Cette étude avait pour objectif de définir les effets relatifs des solvants aromatiques sur les réflexes de l'oreille moyenne et interne. A cette fin, le potentiel microphonique cochléaire (PMC) engendré par un bruit de bande centré sur 4 kHz et le potentiel d'action global (PAG) par des clics de 4kHz, ont été mesurés chez le rat. Les deux potentiels étaient mesurés avant, pendant et après le déclenchement des réflexes de protection par un bruit de bande contra-latéral centré à 12,5 kHz (12.5 kHz-OBN) de 110 dB SPL. Chez plusieurs rats, les muscles de l'oreille moyenne avaient été coupés pour identifier les effets relatifs sur les deux réflexes. Alors que le 12.5 kHz-OBN a diminué les amplitudes du PMC et du PAG, l'injection intra-carotidienne de 116.2mM de toluène a annulé l'effet "suppresseur" de la stimulation contra-latérale. Chez les rats ayant les muscles de l'oreille moyenne coupés, l'injection de solvant n'a pas modifié les réponses cochléaires physiologiques. Plusieurs solvants ont été testés pour étudier la relation structure-activité sur les effets des réflexes acoustiques. L'étude a montré que les solvants aromatiques peuvent inhiber l'action de l'oreille moyenne par un effet anti-cholinergique sur les moto-neurones. Un noyau aromatique et la présence d'une chaîne latérale de plus de 3 C semblent être requis dans la structure des solvants pour inhiber les moto-neurones efférents.
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