Influence of work-related factors and individual characteristics on work ability among Dutch construction workers.


(Influence des facteurs liés au travail et des caractéristiques individuelles sur la capacité de travail chez des travailleurs de la construction aux Pays-Bas).


Article

ALAVINIA S.M. | VAN DUIVENBOODEN C. | BURDORF A.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 33, n° 5, octobre 2007, pp. 351-357, ill., bibliogr. (En anglais)

Le but de cette étude était d'évaluer l'association des caractéristiques individuelles, problèmes de santé, facteurs liés au mode de vie, et facteurs professionnels avec la capacité de travail chez des travailleurs de la construction aux Pays-Bas. Dans cette étude transversale, la population étudiée consistait en 19 507 travailleurs du bâtiment qui avaient participé à une visite médicale périodique sur le mode du volontariat en 2005, et pour lesquels une information complète sur les tests de laboratoire et spirométriques était disponible. Le principal paramètre de l'étude était la capacité de travail, mesurée à l'aide de l'indice de capacité de travail. Les variables indépendantes étaient des facteurs professionnels physiques et psychosociaux, les caractéristiques individuelles, des facteurs liés au mode de vie, et certains indicateurs de santé objectifs. Des modèles de régression logistique et linéaire multiples ont été utilisés pour déterminer l'influence des différents facteurs sur la capacité de travail. Les résultats ont montré que la charge de travail physique et, dans une moindre mesure, les facteurs psychosociaux professionnels expliquaient 22 % de la variabilité observée dans la capacité de travail. L'âge, les activités physiques de loisir, l'obstruction respiratoire, et un profil à risque de maladie cardiovasculaire en expliquaient environ 10 %, mais une fois pris en compte les facteurs de risque professionnels, leurs effets devenaient très faibles. Les mauvaises postures du dos, les postures de travail statiques, les gestes répétitifs, et l'absence de soutien au travail ont la plus forte influence sur la capacité de travail. En conclusion, dans l'industrie du bâtiment, les facteurs de risque professionnels se sont révélés être les plus importants relativement à la capacité de travail. Ces résultats suggèrent que des interventions destinées à protéger les travailleurs du bâtiment contre l'éviction devraient d'abord cibler la réduction des charges physiques et psychosociales au travail.

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