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The prognostic value of depressive symptoms, fear-avoidance, and self-efficacy for duration of lost-time benefits in workers with musculoskeletal disorders.
(Valeur pronostique des symptômes dépressifs, de l'évitement et du sentiment d'efficacité personnelle pour la durée des prestations versées à des travailleurs présentant des troubles musculo-squelettiques).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 63, n° 12, décembre 2006, pp. 794-801, ill., bibliogr. (En anglais)
Les symptômes dépressifs, d'évitement, et le sentiment d'efficacité personnelle sont des facteurs psychologiques jugés importants dans le processus d'incapacité au travail. Cependant, la valeur pronostique de ces facteurs pour la durée d'indemnisation n'est pas bien connue. Le but de cette étude était d'analyser la valeur pronostique de ces facteurs sur le nombre de journées indemnisées sur une période de 12 mois. Une étude longitudinale a été réalisée sur 187 travailleurs percevant des indemnités pour troubles musculo-squelettiques (TMS), et la valeur pronostique des facteurs psychologiques mesurée sur 4-5 semaines après l'arrêt a été analysée sur une durée totale de plus de 12 mois indemnisée à été analysée. Des analyses de régression proportionnelle de Cox ont été menées, avec une attention particulière à la section variable et l'analyse des facteurs de confusion sur les variables pronostiques potentielles. Le modèle final a montré que l'augmentation des symptômes dépressifs associée à une mauvaise santé physique augmentait significativement le nombre de journées indemnisées. Les facteurs de confusion compris dans le modèle final étaient la douleur et la perte financière. Dans le modèle final, l'impact de l'évitement cessait d'être significatif quand les variables associées au travail étaient incluses dans le modèle complètement ajusté. Ceci illustre que les interrelations entre les variables doivent être prises en compte dans la construction de modèles pronostiques multivariés. L'addition au modèle des variables liées au travail n'a pas entraîné de changements majeurs dans le modèle ajusté, ce qui suggère que mesurés à 4-5 semaines après l'accident, les facteurs physiques et psychologiques sont des facteurs de prédiction importants de la durée d'indemnisation, lorsque les conditions de travail sont moins importantes. En conclusion, les auteurs soulignent que ces résultats suggèrent que la présence de symptômes dépressifs et une mauvaise santé physique chez des travailleurs indemnisés pour TMS augmente le nombre total de jours indemnisés significativement, en ajustant sur les paramètres de confusion.
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