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Incidence by occupation and industry of acute work related respiratory diseases in the UK, 1992-2001.
(Incidence, par profession et secteur, des maladies respiratoires aiguës liées au travail au Royaume-Uni, 1992-2001).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 62, n° 12, décembre 2005, pp. 836-842, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de résumer les taux d'incidence et les caractéristiques épidémiologiques de nouveaux cas de maladies respiratoires liées au travail, rapportées par des spécialistes de médecine du travail et de pneumologie, avec un intérêt particulier pour la profession, le secteur d'activité, et les agents causaux, pour l'asthme, les accidents d'inhalation, et les alvéolites allergiques. Les cas rapportés entre 1992 et 2001 dans le cadre des programmes de surveillance nationaux SWORD (Surveillance of Work-related and Occupational Respiratory Disease) et OPRA (Occupational Physicians Reporting Activity), auxquels la plupart des spécialistes en médecine du travail et pneumologie du Royaume-Uni avaient participé, ont été analysés par âge, sexe, cause, profession, et secteur, avec les taux d'incidence calculés contre des dénominateurs appropriés. A l'exception des maladies à longue durée de latence, peu rencontrées en médecine du travail, la distribution des diagnostics était similaire dans les deux spécialités, mais avec en général des taux beaucoup plus élevés en médecine du travail qu'en pneumologie. L'asthme professionnel était en cause dans à peu près 25 % des cas totaux, affectant principalement les travailleurs des manufactures et les mécaniciens, et la plupart du temps attribué aux isocyanates, métaux, céréales, poussières de bois, soudage, et fumées de soudage. Ces mêmes professions étaient celles présentant le plus grand risque d'inhalations accidentelles, la plupart du temps causées par des gaz irritants, des vapeurs, et de la fumée. Parmi les techniciens médicaux et les infirmières, le glutaraldéhyde et le latex constituaient les causes principales d'asthme professionnel. L'alvéolite allergique n'était que rarement rapportée, avec tous les cas rencontrés dans les secteurs de l'agriculture, de la forêt et de la pêche. Peu de changements en termes d'incidence rapportée étaient survenus au cours de cette période de 10 années, à l'exception d'une certaine diminution de l'asthme professionnel et des inhalations accidentelles. Ces résultats et leurs implications devraient selon les auteurs être distingués d'estimations bien plus élevées sur l'asthme aggravé par le travail et dérivées d'études dans la population sur la base de prévalence plutôt que d'incidence, et de symptômes auto-rapportés plutôt que de diagnostics effectués par les spécialistes.
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