0 avis
Comparison of direct (X-ray diffraction and infrared spectrophotometry) and indirect (infrared spectrophotometry) methods for the analysis of alpha-quartz in airborne dusts.
(Comparaison des méthodes directes (par diffraction des rayons X et spectrophotométrie infra-rouge) et indirectes (par spectrophotométrie infra-rouge) pour le dosage du quartz alpha dans les poussières en suspension dans l'air).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 49, n° 8, novembre 2005, pp. 661-671, ill., bibliogr. (En anglais)
Lors de cette étude, les teneurs en quartz alpha mesurées par différentes techniques analytiques (méthode directe de diffraction des rayons X et méthode directe et indirecte par spectrophotométrie infrarouge) ont été comparées. Les analyses ont été effectuées sur des filtres prélevés en milieu industriel à l'aide du cyclone Dorr-Oliver. Afin de contrôler la méthodologie utilisée, des filtres chargés en quartz alpha pur ont également été analysés. L'accord entre les deux méthodes directes est globalement bon en moyenne mais sur la base d'une comparaison individuelle des résultats, des différences importantes existent. En valeur absolue, l'écart relatif moyen entre les deux techniques n'est inférieur à 25% que dans 50% des cas. Les résultats obtenus par la méthode indirecte (infrarouge) sont en moyenne inférieurs de 13% par rapport aux résultats moyens obtenus par les deux méthodes indirectes. Cette sous-estimation, qui n'est pas due à des pertes de poussières durant la préparation, s'explique probablement par l'élimination de composés organiques lors de la calcination des poussières ou par la transformation de composés minéraux. La méthode indirecte introduit des manipulations supplémentaires de l'échantillon avec un risque accru de perte de matière. Lorsque la quantité de matière calcinée est inférieure à 0,4 mg, les pesées nécessaires pour corriger des pertes de matière éventuelle entraînent une variabilité importante. En terme d'incertitude globale, il vaut mieux, dans ce cas, ne pas effectuer de correction en privilégiant un mode opératoire favorisant la récupération d'un maximum de matière, quitte à accepter un biais de l'ordre de 5 à 7%. (Une version française de cet article est parue dans la revue de l'INRS "Hygiène et sécurité du travail. Cahiers de notes documentaires" sous la référence ND 2251-204-06).