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Etude et prévention des risques liés à la manipulation des cytostatiques en médecine vétérinaire. Enquête auprès de 134 praticiens. Thèse pour le doctorat en médecine vétérinaire.
Etude et rapport
Edition : Ecole nationale vétérinaire de Lyon (1 avenue Bourgelat, 69280 Marcy l'Etoile), 2005, 228 p., ill., bibliogr.
L'utilisation de plus en plus fréquente d'anticancéreux en médecine vétérinaire soulève de nombreuses questions quant à la sécurité du personnel. Les cystostatiques peuvent en effet avoir des propriétés mutagènes, tératogènes ou cancérogènes. Des protections spécifiques, collectives ou individuelles doivent être mises en place. Cette étude présente dans un premier temps les différents cytostatiques utilisés en médecine vétérinaire : agents alkylants (chlorambucil, cyclophosphamide, dacarbazine, lomustine, melphalan, thiotepa, carboplatine, cisplatine) ; vinca alcaloïdes (vinblastine, vincristine) ; antibiotiques anthracyclines (adriamycine, mitoxantrone) ; antimétabolites (cytarabine, fluoro-uracile, hydroxyuree, methotrexate) ; médicaments hormonaux (o,p'-DDD, prédnisolone, prédnisone) et L-asparaginase. Pour chacun de ces composants sont indiqués les présentations commerciales et modalités d'administration, la pharmacodynamie et le métabolisme. La seconde partie traite des risques liés aux agents de chimiothérapie anticancéreuse en médecine vétérinaire et présente des recommandations pratiques pour la manipulation de ces agents : aptitude réglementaire et médicale du personnel exposé ; évaluation du poste de travail et du niveau d'exposition (critères subjectifs et indice de contact cytostatique ICC) ; mesures de protection collectives et individuelles. Des mesures de prévention sont aussi données pour certaines étapes de l'activité vétérinaire : stockage des médicaments ; préparation des agents anticancéreux ; administration des anticancéreux ; gestion des déchets de soins ; mesures en cas d'accident ; formation et communication du personnel. La dernière partie est consacrée à la présentation des résultats d'une enquête menée en collaboration avec l'INRS auprès de 134 praticiens pour établir un état des lieux des pratiques des vétérinaires en matière de manipulation des cytostatiques. Cette étude a donné lieu à une thèse de doctorat en médecine vétérinaire à l'Université Claude Bernard, Lyon 1.