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A case-crossover study of transient risk factors for occupational acute hand injury.
(Une étude de cas transversale sur les facteurs de risque passagers de traumas de la main survenant au travail).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 61, n° 4, avril 2004, pp. 305-311, ill., bibliogr. (En anglais)
Les accidents graves de la main survenant chez les travailleurs représentent 1 000 000 de visites aux urgences dans les services de soins des Etats-Unis. Le but de cette étude était de déterminer les facteurs de risque passagers potentiels de blessures de la main sur le lieu de travail. Les sujets étudiés avaient été recrutés dans 23 cliniques professionnelles de 5 états du nord-est des Etats-Unis, et avaient été interrogés par téléphone sur la présence de 7 facteurs de risque potentiels au cours de la période de 90 minutes précédant l'accident. Chaque cas fournissait également des informations "témoins" sur les expositions ayant eu lieu durant le mois précédent l'accident. L'auto-appariement intégré dans le plan de l'étude a permis de maîtriser les facteurs de confusion inter-sujets stables. 1 166 sujets ont été interviewés au total (891 hommes, 291 femmes), ayant pour moyenne d'âge 37,2 années. L'intervalle de temps moyen entre l'accident et l'interview était de 1,3 jours. 63 % des sujets présentaient une dilacération. Le risque relatif de blessure à la main était augmenté lorsqu'il s'agissait d'un travail nécessitant du matériel, des outils ou des pièces non utilisés convenablement, ou lorsqu'il s'agissait d'une méthode de travail différente pour accomplir une tâche donnée. Les facteurs de risque passagers par ordre de risque relatif décroissant étaient : une tâche inhabituelle, le fait d'être distrait, le fait de se précipiter. Le port de gants réduisait le risque relatif de 60 %. La catégorie socio-professionnelle, l'expérience, et la formation à la sécurité s'avéraient modifier quelques-uns de ces effets.