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The effects of occupational exposure to chlorpyrifos on the peripheral nervous system : a prospective cohort study.
(Les effets de l'exposition professionnelle au chlorpyrifos sur le système nerveux périphérique : une étude de cohorte prospective).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 61, n° 3, mars 2004, pp. 201-211, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était de déterminer si une exposition professionnelle chronique au chlorpyrifos à des niveaux associés à divers aspects de sa fabrication produisait une neuropathie périphérique infraclinique ou cliniquement prouvée. Des examens de l'étude de la conduction nerveuse (ECN) cliniques et quantitatifs ont été réalisés à deux occasions chez les ouvriers travaillant à la fabrication du chlorpyrifos, dont l'exposition était mesurable, ainsi que sur un groupe témoin. Les estimations de base ont été réalisées sur 53 des 66 sujets exposés éligibles et sur 60 des 74 sujets éligibles du groupe témoin ; des évaluations d'un an ont été réalisées sur 111 des 113 sujets évalués au départ. Les groupes exposés et témoins différaient significativement dans les mesures d'excrétion du 2,5,6 trichloro-2-pyridinol et la butylcholinestérase (BuChE) plasmatique, indiquant des expositions substantiellement plus élevées chez les sujets exposés. Peu de sujets présentaient des signes ou symptômes neurologiques cliniques importants. Les résultats concernant les ECN étaient comparables aux résultats des témoins, et il n'existait pas de différences de groupe significatives dans les résultats d'ECN au départ, à une année ou de changement au cours d'une année. Aucun des sujets exposés ne remplissait les critères conventionnels de neuropathie périphérique confirmée au départ ou au cours de l'année. Les odds-ratios concernant l'apparition d'un niveau quelconque de neuropathie diagnostiquable chez les sujets exposés n'étaient pas augmentés au départ ou à un an en comparaison aux témoins au départ. Les modèles de régression multiples utilisés pour évaluer les interactions infracliniques groupe-par-temps ont montré de nombreuses différences significatives dans les ECN attribuables aux différences de températures proches des nerfs chez tous les sujets entre les examens de départ et à un an, mais seulement quelques effets dispersés associés au groupe.