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Lymphocyte-macrophage alveolitis in nonsmoking individuals occupationally exposed to asbestos.
(Alvéolite lymphocytaire macrophagique chez des sujets non fumeurs exposés professionnellement à l'amiante).
Article
Publié dans : Chest, Etats-Unis, vol. 101, n° 3, mars 1992, pp. 779-786, ill., bibliogr. (En anglais)
Une activité immunologique anarchique a été observée dans des modèles animaux et humains d'asbestose et de silicose. Les objectifs de cette étude étaient de clarifier le sous-groupe lymphocytaire dans les alvéolites, d'évaluer l'activation par les marqueurs de surface et la libération spontanée des lymphokines, de les relier à la fonction pulmonaire, et d'essayer de stopper la libération de lymphokine in vitro par la cyclosporine. Dans le but de caractériser la réponse immunologique pulmonaire à la suite d'une exposition de longue durée à l'amiante, on a procédé à un lavage broncho-alvéolaire (BAL) chez 28 sujets non fumeurs. Une augmentation du nombre de lymphocytes dans le BAL a été observée chez un tiers d'entre eux. Un examen histologique du tissu pulmonaire de deux sujets exposés à l'amiante et souffrant d'alvéolite lymphocytaire macrophagique a révélé une infiltration des parois alvéolaires par des cellules mononucléaires d'inflammation chronique (lymphocytes). L'interféron gamma était spontanément libéré par les cellules du BAL chez 76 % des sujets exposés à l'amiante et seulement 1 témoin sur 10. Bien que l'asbestose soit caractérisée par une prédominance d'alvéolite à macrophages alvéolaires, il en existe également à alvéolite lymphocytaire et lymphocytes activés participant à la réaction inflammatoire, en particulier chez les sujets sans troubles respiratoires précoces.