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Epidemiologic evidence relevant to radar (microwave) effects.
(Preuves épidémiologiques se rapportant aux effets des radiofréquences (micro-ondes)).
Article
Publié dans : Environmental Health Perspectives Supplements, Etats-Unis, vol. 105, supplément 6, décembre 1997, pp. 1579-1587, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article présente une revue des études épidémiologiques relatives aux effets des radiations non ionisantes, notamment des micro-ondes et extrêmement basse fréquences, afin de confirmer les risques d'exposition incluant les effets sur la reproduction, la mutagénicité, la cancérogénicité, notamment les leucémies et leucémies infantiles, les risques de fausses couches, des variations du nombre de globules blancs et du nombre de globules rouges, une augmentation du taux de mutation somatique lymphocytaire, des affections ophtalmiques (cataracte), des migraines, des déficits de la mémoire et des troubles du sommeil. Les sources de ces radiations peuvent être classées en deux catégories, dont l'exposition due aux activités industrielles et militaires, et celles émises par les téléphones cellulaires tout comme les équipements nécessaires à leur fontionnement. Pour illustration, l'influence des radiations basse fréquence est étudiée sur la grossesse de physiothérapeutes ou d'employées de l'ambassade américaine à Moscou. Une étude hématologique est présentée pour les employés de cette même ambassade et pour les contrôleurs aériens. Les cas de cancer, particulièrement chez les enfants, sont étudiés à Honolulu où les tours de contrôle avoisinent la population. Ces études sont complétées par les résultats d'expérimentations animales, notamment pour les effets mutagènes in vivo et in vitro. Les effets à long terme des radiations émises par les téléphones cellulaires ne sont toutefois pas encore répertoriés. Enfin une hypothèse est présentée sur l'existence d'une réponse biologique réversible par rapport à certains de ces phénomènes.