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Dysidrose : rôle de l'atopie, des facteurs environnementaux et professionnels.
Article
Publié dans : Revue française d'allergologie et d'immunologie clinique, vol. 39, n° 2, 1999, pp. 121-127, bibliogr.
La dysidrose, dermatose spongiotique, représente une forme topographique d'eczéma. Souvent invalidante, cette éruption vésiculeuse, palmo-plantaire, bilatérale, compromet le maintien d'un sujet à son poste de travail. Après une définition, des rappels épidémiologiques et génétiques, cet article indique les différentes formes cliniques de cette dermatose ainsi que les principales étiologies à évoquer : dysidrose de contact (principalement professionnelle : allergie aux métaux, tels que nickel, cobalt, chrome et chromates, etc.), dysidrose de contact systémique, dysidrose atopique, dysidrose par allergie fungique ou microbienne. Ces facteurs, qui ne s'excluent pas l'un l'autre, peuvent être révélés par des facteurs psychiques ou toxiques comme le tabagisme. Par ailleurs, les modes d'exploration utiles au diagnostic sont rappelés, ainsi que les mesures prophylactiques relatives aux conditions de travail, à la protection contre les substances irritantes et allergisantes et à l'éviction duou des allergènes tout d'abord de contact, puis alimentaires en cas de tests de provocation orale positifs.
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