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Serum-borne factor(s) of 1,1-dichloroethylene and 1,2-dichlorobenzene-treated mice inhibited in vitro antibody forming cell response and natural killer cell activity.
(Inhibition in vitro de cellules productrices d'anticorps et de cellules tueuses naturelles par le(s) facteur(s) sérique(s) des souris traitées par le 1,1-dichloroéthylène et le 1,2-dichlorobenzène).
Article
Publié dans : Toxicology Letters, Irlande, vol. 94, 1998, pp. 93-101, ill., bibliogr. (En anglais)
Les souris traitées par le 1,1-dichloroéthylène et le 1,2-dichlorobenzène présentaient des lésions hépatiques et/ou rénales qui ont été évaluées dans cette étude par méthode quantitative histochimique. Parallèlement, on a quantifié dans le sérum des souris l'effet immunotoxique in vitro sur les cellules productrices d'anticorps (AFC) et tueuses naturelles et le taux de cytokines sériques : le facteur de nécrose des tumeurs alpha (TNF-alpha) et l'interleukine-6 (IL-6). Chez les animaux traités par 1,1-dichloroéthylène (100-150 et 200 mg/kg), l'augmentation de TNF-alpha et IL-6 sérique était précoce, au temps 6 heures après le traitement. L'augmentation maximale de la lésion hépatique et rénale était observée respectivement aux temps 16 et 24 heures. Au moment où la lésion hépatique était maximale, le sérum de souris avait un pouvoir immunotoxique très élevé sur les cellules AFC et NK. Chez ces souris, une corrélation a été constatée entre les degrés de la lésion tissulaire et les effets immunotoxiques de sérum sur les cellules AFC et NK. Chez les animaux traités par 1,2-dichlorobenzène (300, 500 et 600 mg/kg), seule la lésion hépatique a été constatée avec un degré maximal au temps 48 heures après le traitement. L'effet immunotoxique de sérum a été précoce et observé au temps 6 heures. Concernant le taux d'IL-6 et de TNF-alpha, seul le taux du dernier était détecté au temps 6 heures après le traitement par 500 et 600 mg/kg de 1,2-dichlorobenzène. Chez les souris traitées, une corrélation entre les degrés de la lésion hépatique et les effets immunotoxiques de sérum a également été constatée. A l'issue de cette étude, on peut conclure que le 1,1-dichloroéthylène et le 1,2-dichlorobenzène ont des effets immunotoxiques indirects, via la lésion hépatique et/ou rénale, sur les cellules AFC et NK et que l'augmentation du taux de TNF-alpha et d'IL-6, dont le rôle exact reste à déterminer, contribue à cette immunotoxicité.