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Mineral fibre persistence and carcinogenicity.
(Persistance des fibres minérales dans les tissus pulmonaires et cancérogénicité).
Article
Publié dans : Industrial Health, Japon, vol. 36, n° 4, octobre 1998, pp. 372-375, ill., bibliogr. (En anglais)
Les recherches épidémiologiques menées au cours des 40 dernières années ont montré que les fibres d'amiante amphiboles (crocidolite, amosite et trémolite) étaient plus cancérogènes que le chrysotile. Un petit nombre d'études a montré que les fibres amphiboles avaient une biopersistance plus élevée. Les analyses sur le mésothéliome et le cancer du poumon menées dans une grande cohorte de mineurs de chrysotile ont suggéré que la présence de fibres de trémolite à faible concentration pourrait être responsable des pathologies observées, plutôt que le chrysotile. Cependant, un risque élevé de cancer du poumon chez des salariés de l'industrie textile ayant été exposés au chrysotile ne peut être expliqué par ces hypothèses. Bien qu'il soit clair que la biopersistance soit un déterminant majeur du risque de cancer chez l'animal, et probablement chez l'homme, d'autres facteurs touchant à l'activité biologique des fibres minérales pourraient être également impliqués.