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Evidence on N-acetyltransferase allele-associated metabolism of Hydrazine in Japanese workers.
(Mise en évidence d'une relation entre l'allèle N-acétyltransférase et le métabolisme de l'hydrazine chez des travailleurs japonais).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Medicine, Etats-Unis, vol. 40, n° 3, mars 1998, pp. 217-222, ill., bibliogr. (En anglais)
L'hydrazine, qui a des propriétés cancérogènes, est un des produits les plus fabriqués au Japon. Les liens entre les phénotypes d'acétylation et le métabolisme de l'hydrazine ont été étudiés chez 297 salariés volontaires par dosages urinaires des métabolites acétylés. Les génotypes des N-acétyltransférases ont été déterminés par la méthode PCR. Des examens biologiques et des mesures de l'exposition ont ensuite été entrepris. 3 phénotypes d'acétylation sont possibles : rapide, moyen et lent. Les phénotypes rapide et moyen représentaient chacun 45 % du total chez les salariés étudiés, le phénotype lent, 10%. Cette répartition est très différente de celle que l'on peut trouver chez les caucasiens. Les auteurs concluent que la surveillance biologique devrait tenir compte des facteurs génétiques qui peuvent varier considérablement selon les populations, et donner une idée de la sensibilité individuelle aux effets toxiques de certains xénobiotiques.