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Un prix Nobel pour les prions. Des agents transmissibles non conventionnels, encore bien mystérieux.
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Publié dans : Actualité chimique, n° 1, janvier 1998, pp. 7-18, ill., bibliogr.
Présentation des conclusions des travaux de recherche de Stanley Prusiner, qui a obtenu le prix Nobel 1997 de physiologie et de médecine pour avoir ajouté le prion, nouveau principe biologique d'infection (proteinaceous infectious particule), à la liste des agents infectieux classiques. Celui-ci a démontré le rôle possible des prions et de leur structure dans le déclenchement de certaines encéphalopathies spongiformes. Cet article rappelle l'historique du problème de santé publique soulevé par la maladie de la vache folle, explique les structures des prions et leurs mécanismes de transformation en agents pathogènes, évalue les risques de transmission à l'homme et énumère les consignes de sécurité qui doivent être impérativement respectées dans les manipulations de tissus animaux ou humains en laboratoire.