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Retrospektive epidemiologische Analyse der Beziehung zwischen progressiver systemischer Sklerodermie und Quarzstaubexposition ausserhalb des Uranerzbergbaus in Ostdeutschland.
(Analyse épidémiologique rétrospective de la relation entre la sclérodermie systémique progressive et l'exposition aux poussières de silice en dehors des mines d'exploitation d'uranium en Allemagne de l'Est).
Article
Publié dans : Zentralblatt für Arbeitsmedizin, Arbeitsschutz und Ergonomie, RFA, vol. 47, n° 1, janvier 1997, pp. 7-13, ill., bibliogr. (En allemand)
Analyse rétrospective des cas de sclérodermie décelés en Allemagne de l'Est suivant le type d'exposition à la poussière de silice et le type de profession. Les chercheurs ont tenté de mettre en évidence le lien entre ces sclérodermies et les silicoses. Les 54 cas de sclérodermie décelés n'ayant jamais travaillé dans une mine d'exploitation d'uranium ont été analysés d'un point de vue épidémiologique sous la forme d'une étude cas-témoins. L'étude porte sur les taux d'exposition à la poussière de silice et des pourcentages de silicose par catégories d'âge dans l'ensemble de la population masculine. Les risques relatifs de sclérodermie sont considérés comme très élevés et significatifs : OR > 12,9 pour l'exposition à la poussière de silice au total (avec ou sans silicose), OR > 25,3 pour les patients atteints de silicose et OR > 6,2 pour les patients non atteints de silicose. Les limites inférieures de confiance (95 %) sont respectivement de 7,6, 13,0, et 3,4. Un rapport particulièrementétroit a été établi avec l'exposition aux poussières contenant un pourcentage élevé de silice, car sur les 54 patients atteints de sclérodermie, 22 étaient soumis à une exposition de ce type.
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