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Le dosage de la néoptérine sérique permet-il un dépistage précoce de l'asbestose ? Etude chez 175 salariés de l'arsenal de Brest exposés à l'amiante.
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Publié dans : Archives des maladies professionnelles, vol. 57, n° 8, décembre 1996, pp. 575-579, ill., bibliogr.
Une étude précédente ayant montré que la concentration urinaire de néoptérine était augmentée chez des patients atteints de pneumoconioses avérées, les auteurs ont voulu savoir s'il était possible de détecter une asbestose avec ses manifestations pleurales avant toute anomalie radiologique ; 175 salariés de l'arsenal de Brest ayant été exposés aux poussières d'amiante ont participé à une enquête réalisée avec l'aide des médecins du travail de cet établissement. Au cours de la visite annuelle, après réalisation d'un examen clinique, un dosage de la néoptérine sérique était effectué, puis, en cas de dépassement d'un seuil de 5 nmol/1, un cliché thoracique. Cette étude transversale a retrouvé une augmentation significative de la néoptérine sérique en cas d'anomalie radiologique, mais son manque de spécificité ne devrait pas permettre d'en faire un moyen de dépistage précoce.